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Il6 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Peut-être cherchais-tu la nombreuse indolence Et la rive lointaine et calme qui balance Dans ses arbres touffus où triomphe Vètè^ Un immortel concours de classique beauté. Car tu venais ainsi dans une amour commune^ Embrassant ta première et dernière fortune^ Confondre un seul asile ou ton riche matin Empourprait de ses feux ton précoce destin^ Toi qui mourus sans ')>oir ta gerbe dispensée^ Et dont r automne encor n était pas commencée^ Bucoliaste épique^ o chantre ambroisien^ Des hommes et des dieux élu ^nusicien. Qui nous verses toujours ta leçon souveraine De juste mélodie et de sagesse humaine !

François-Paul Alibert.

Carcassonne, septembre 1907.

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