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Je sais que vous n’êtes point le dieu des morts, mais des vivants.

Je n’honorerai point les fantômes et les poupées, ni Diane, ni le Devoir, ni la Liberté et le bœuf Apis.

Et vos « génies », et vos « héros », vos grands hommes et vos surhommes, la même horreur de tous ces défigurés.

Car je ne suis pas libre entre les morts,

Et j’existe parmi les choses qui sont et je les contrains à m’avoir indispensable.

Et je désire de n’être supérieur à rien, mais un homme juste.

Juste comme vous êtes parfait, juste et vivant parmi les autres esprits réels.

Que m’importent vos fables ! Laissez-moi seulement aller à la fenêtre et ouvrir la nuit et éclater à mes yeux en un chiffre simultané

L’innombrable comme autant de zéros après le 1 coefficient de ma nécessité !

Il est vrai ! Vous nous avez donné la Grande Nuit après le jour et la réalité du ciel nocturne.

Comme je suis là, il est là avec les milliards de sa présence,

Et il nous donne signature sur le papier photographique avec les 6000 Pléïades,

Comme le criminel avec le dessin de son pouce enduit d’encre sur le procès-verbal.

Et l’observateur cherche et trouve les pivots