^93
��EN MARGE DU " FENELON "
DE JULES LEMAITRE
��Tout de même que Barres à chanter Bruges, Venise ou Tolède les mortes, et à louer les "métè- ques " illustres Chénier, Moréas ou Heredia, — Jules Lemaître se repose d'une attitude un peu contrainte et concertée à portraiturer quelque grande figure bien inquiète et compliquée : Racine, Fénelon ou Jean-Jacques, dont il peut critiquer, condamner même l'inquiétude, mais non sans avoir porté sur leur déconcertante diversité la plus intel- ligente lumière. Naturellement, c'est par où Féne- lon lui ressemble le plus qu'il comprend celui-ci le mieux et l'explique le plus habilement ; mais non pour l'excuser toujours ; car souvent il se plaît (et sans doute en ressent-il quelque renfort) à chapitrer son faible chez cet autre. Les doctrines autoritaires n'ont pas plus véhéments défenseurs que ceux qui ont eu quelque mal à obtenir l'unanimité en eux- mêmes.
Certains passages de ce livre 1 resoulèvent d'an-
1 Jules Lemaître : Fénelon (Fayard).
�� �