l'otage lOl
SYGNE. — - Qu'attendez-vous ?
MONSIEUR BADILON. — Cette chose pour laquelle il apparaît que vous avez été créée et mise au monde.
SYGNE. — Dois-je sauver le pape au prix de mon âme ?
MONSIEUR BADILON. — A Dieu ne plaise ! Que nous recherchions aucun bien par le mal.
SYGNE. — Je ne livrerai point mon âme au diable !
MONSIEUR BADILON. — Mais déjà l'esprit violent la tient,
Sygne, Sygne, et cette nuit vous avez reçu Jésus-Christ dans la bouche.
SYGNE, sourdement. — Ayez pitié de moi.
MONSIEUR BADILON, avec éclat. — Gr^nà Dieu ! ayez pitié de moi vous-même qui ai de telles paroles à vous dire dont j'ai épouvante !
C'est votre mère, la sainte comtesse Renée, qui m'a aperçu quand je n'étais encore qu'un mauvais petit corbeau et m'a fait prêtre ici pour l'éternité.
Et quoi } me voici là qui demande à sa fille ces choses au prix de qui la mort est peu, qui ne suis pas digne de toucher à votre chaussure l
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