L OTAGE 103
En quittant ce matin même
(A voix basse) — Le pape,
J'ai appris que le pauvre homme venait d'avoir les jambes broyées ^ par un chêne.
J'arrive de chez lui. Quelle tempête !
Cela m'a rappelé les bons temps de l'Indivisible, quand le sorcier Quiriace me pourchassait,
Et que je passais la nuit dans le creux d'un saule, avec Notre-Seigneur sur la poitrine.
SYGNE, se mettant à genoux. — Pardonnez-moi, mon père, parce que j'ai péché.
MONSIEUR BADILON (il est assis sur un fauteuil à côté d'elle). — Qu'il vous pardonne comme je vous bénis.
SYGNE. — Je suis coupable de paroles violen- tes, de désir de mort, de propos de tuer.
MONSIEUR BADILON. — Renoncez-vous de toute votre volonté à la haine d'aucun homme et au désir de lui mal faire }
SYGNE. — Je cède.
MONSIEUR BADILON. — Poursuivez.
SYGNE, à voix basse. — Georges
Dont je vous ai parlé tout-à-l'heure, père,
' Prononcez " bro-yées ".
�� �