Page:NRF 5.djvu/237

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

l'otage 23^

GEORGES. — Mais du moins je vous déferai de cet homme.

SYGNE. — Ne le tue pas.

GEORGES. — Tenez-vous tant à sa vie ?

SYGNE. — Aussi peu qu'à la mienne.

GEORGES. — Il mourra donc de ma main.

SYGNE. — Pourquoi t'occuper de cet homme?

GEORGES. — Je délivrerai le Roi de ses promesses.

SYGNE. — Qui est mort

Il ne peut plus rendre de parole.

GEORGES. — Un écrit n'est pas une parole et peut être anéanti.

SYGNE. — Je te prierais donc en vain ?

GEORGES. — En vain.

SYGNE. — Fais ce que tu veux.

GEORGES. — Je vous salue.

(Il s^ éloigne, comptant ses pas jusqu'à la porte-fenêtre, et disparaît)

�� �