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486 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

charcuterie plutôt. Il faut arrondir le vers comme un boudin. " Dans le même N° de Vers et Prose, deux lettres de Charles Van Lerberghe, et Gestes et opinions du D' Faustroll, paiaphy- sicien, par Alfred Jarry.

De M. Philoxène Bisson, dans Les Marges (N° de Janvier) : " La Nouvelle Revue Française fait de la politique, mais de cette politique on ne distingue pas nettement la ligne.

En juin, de toutes ses forces elle attaque M. de Gourmont. On proteste. Devant les protestations, recul (novembre, pages 6o4à6o6), rétractation, presque, assaisonnée d'ailleurs de jolies perfidies. Mais en décembre, vlan ! nouvelle agression, et très brutale... Quoi donc ! Que s'est-il passé ?

La Nouvelle Revue Française fait de la politique. Trop." ... Et pourtant, cher Philoxène, dût-elle vous contrister encore, la Nouvelle Revue Française ne saurait se détourner de cette " politique "-là, dont voici le secret : louer ou critiquer librement ce qui, chez un même écrivain, lui paraît tour à tour mériter la critique ou la louange.

��Dans la Semaine littéraire de Genève (4 Février), M. Camille Mauclair présente à ses lecteurs Trois prosateurs lyriques français, " trois artistes de la plus authentique originalité", MM. Paul Claudel, André Suarès et Saint-Pol-Roux, dont il caractérise sommairement le génie. Ces pages sont illustrées d'un curieux masque de Claudel, " d'après une estampe exécutée par un peintre chinois ".

Mercure de France (16 Janvier).

M. J. W. Bienstock publie des Lettres de Léon Tolstoï à deux amis sur le refus du service militaire. Dans le même numéro, Quelques notes sur Balzac, de M. Laurent Tailhade, ingénieuses, paradoxales, véhémentes...

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