yso la nouvelle revue française
Mnécédice.
Ouiy c'est le rire indécis et farouche
De quelque matinée.
Le jeune printemps sur PHymette
S'est retourné, une fleur à la bouche
En crainte de rhiver
Attardé sur la cime du Pinde
Et dont la robe blanche
Traîne encore jusqu au Pentélique.
Je rêve à la corolle chargée de rosée
Dans l'aube d'avril, alors qu'un oiseau chante.
Elle sent déjà sur elle se poser
Le lourd baiser du soleil jeune qui donne froid :
La voici frémissante de désir et de joie
D'être sa proie.
Et plus loin, sur l'évolution du chœur :
L'amour est désir, Mnécédicé,
Grain semé, fleur d'avril ;
Si l'amour possédait, Mnécédicé
Que désirerait-il ?
Il désire et n'a pas, Mnécédicé ma prude
L'amour espère et craint :
Il est incertitude ;
Il doit craindre de perdre
Ce qu'il croit posséder une heure
Sinon il n'est plus le désir,
Mnécédicé, ma fleur.
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