Page:NRF 5.djvu/833

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ÉLOGES 827

XV

Enfance mon amour ^ y ai bien aimé le soir aussi : cest r heure de sortir.

Nos bonnes sont entrées aux corolles des robes comme des mouches à miel. . . et collés aux persiennes, sous nos tresses glacées^ nous avons

vu comme lisses, comme nues, elles élèvent à bout de bras l'anneau mou de la robe.

Nos mères vont descendre, parfumées avec Vherbe- a-Madame Lalie. . . Leurs cous sont beaux. Va devant et annonce : Ma mère est la plus belle ! — J'entends déjà

les toiles empesées

qui traînent par les chambres un doux bruit de tonnerre... Et la maison ! la maison ?... on en sort !

Le vieillard même m'envierait une paire de crécelles

et de bruire par les mains comme une liane a pois, la quilandine ou le mucune.

Ceux qui sont vieux dans le pays tirent une chaise sur la cour, boivent des punchs couleur de pus.

�� �