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Page:NRF 6.djvu/312

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306 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

��VESICA PISCIS

��En vaillante espérance je travaillais et l'espéran- ce semblait toujours me trahir. Et je dis à la fin : " J'ai peiné durant la Nuit et je n'ai rien pris encore ; mais sur Ta parole je jetterai une autre fois le filet," Et que dirai-je ? je pris — (ô quel butin ! si loin et combien au delà de ma pensée !) — non point la grouillante, brillante moisson de la mer, mais Toi ! Ores, Te cachant jusques en moi, comme cachée la drachme de Simon Pierre dans le poisson. Tu me dis tout bas avec bonheur : " Sois muet ! On ne parle que de choses oubliées à des temps longs à venir ! "

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