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COVENTRY PATMORE 4O7

fice net de neuf mille livres sterling (250.000 francs).

Entre la vente de Heron's Ghyll et son installation à Hastings en 1875, il passa quelque temps à Londres (Campden Hill) et revit beaucoup de ses anciens amis : Mme Procter, Lord Houghton (Monckton Milnes), Car- lyle, Ruskin etc. Ses biographes insistent suf ce point, car la vie retirée menée par Coventry Patmore de 1862 à 1874, et ses opinions politiques qui bientôt vont s'ex- primer avec une violence extrême, avaient valu au poëte une réputation de misanthrope et d'homme incapable de conserver un seul ami.

A partir de 1875, il est installé à Hastings, dans " the Milward Mansion, " une grande maison située en pleine ville, mais entourée d'un jardin dont la disposition l'isole et en fait presque une maison de campagne. Et c'est alors que, grâce à Frederick Greenwood, une des rares personnes qui, avec Henry Sidgwick (et bientôt M™* Mey- nell et M. Edmund Gosse) avaient conservé au po€te leur admiration, à une époque où le nom même de Pat- more était ridicule, ^ c'est alors que la nouvelle série des Odes de UEros inconnu parut devant le public. F. Green- wood, qui était alors directeur de la Pall Mail Gazette^ invita Coventry Patmore à collaborer à son journal. Du 8 mars 1875 au 25 août 1877, dix Odes furent insérées dans la Pall Mail Gazette^ et parmi celles-ci : Peace ; Let be \ If I were dead ; The Toys {Les joujoux\ etc. Elles étaient signées, simplement, C. P. On les remarqua, puisqu'elles paraissaient dans un des grands journaux du soir, et parce que souvent, elles traitaient des sujets d'actualité. Mais on ne chercha pas à savoir qui était

' Edmund Gosse. "Coventry Patmore " page 157.

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