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NOTES 491

voa den Dingen hob sich eine Gûte jung und traurig an das Herz.

��ganz untergehen in Prûfungen, in lichten. L'image se détache en pins vive lumière :

Leuchtend rein in Kristal gcschnitten

Erwachten die ersten Sterne. A vrai dire ce ne sont là que des ressources anciennes, et le poète d'Iphigénie les connaissait bien. Mais la fréquence de leur emploi est nouvelle : les exemples précédents, — on aurait pu en citer d'autres — , sont tirés d'une pièce de qua- rante vers. Les arêtes se font ainsi plus vives ; le relief s'ac- cuse ; la langue devieut plus plastique, prend du stj'le, et se rapproche du français.

L'influence de notre syntaxe n'y est peut-être point étran- gère. Il est à remarquer que cet effort vers la stylisation se fait sentir chez presque tous les écrivains, et ils sont nombreux, qui ont traduit nos auteurs contemporains. Ils ont gagné à ce commerce une technique nouvelle qu'ils reportent dans leurs propres ouvrages.

F. Bertaux.

��EUGENE CARRIERE. — Ecrits et lettres choisies.

Le beau li\Te de M. J. Delvolvé vient d'être traduit en alle- mand par M. Edouard Schneegans, professeur à l'université de Heidelberg. Doit-on faire au traducteur un grief de n'avoir pas reproduit les menues incorrections échappées à la plume du grand artiste ? Nous pensons que non. M. J. Delvolvé le dit dans sa préface : " E. Carrière considérait sa production d'art comme limitée à son œuvre peinte." D'ailleurs tous ses écrits témoignent à la fois de son peu de souci de la forme littéraire et de la préoccupation unique qu'il avait de communiquer toute sa pensée. Nous devons donc être reconnaissants à M. Schneegans d'avoir, même au sacrifice de certaines parti- cularités pittoresques du texte, mis tous ses soins à rendre,

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