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252 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

JACQUES HURY. — 11 ne faudra plus jamais cesser d'être là ! Dites que vous ne cesserez plus jamais d'être la même et l'ange qui m'est envoyé !

VIOLAINE. — A jamais ce qui est à moi cela ne cessera pas d'être vôtre.

JACQUES HURY. — Et quant à moi, Vio- laine...

VIOLAINE. — Ne dites rien. Je ne vous demande rien. Vous êtes là et cela me suffit. Bonjour, Jacques !

Ah, que cette heure est belle et je n'en demande point d'autre.

JACQUES HURY. — Demain sera plus beau encore !

VIOLAINE. — Demain j'aurai quitté le vête- ment magnifique.

JACQUES HURY. — Mais vous serez si près de moi que je ne vous verrai plus.

VIOLAINE. — Bien près de vous en effet !

JACQUES HURY. — Ta place est faite. Violaine, que ce lieu est solitaire et que l'on y est en secret avec toi !

VIOLAINE, tout bas. — Ton cœur suffit. Va, je suis avec toi et ne dis pas un mot.

JACQUES HURY. — Mais demain aux yeux de tous je prendrai cette Reine entre mes bras.

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