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Page:NRF 7.djvu/27

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HUMORESQUES 21

III

Chevalier Gluck, chevalier Gluck,

Lorsque f écoute

Vos airs trop tendres

Et charmants,

Mon vieux cœur tremble

Comme un instrument

Sous r archet de soie.

Chevalier Gluck,

Et je me crois

Au temps des paniers, des culottes courtes

Et des perruques.

Le bourgeois obèse

Du dessus dort

Dans sa chambre Louis XVI ;

Beaux doigts de ma voisine

Rejouez encor.

Rejouez pour moi

Cette gavotte exquise

D'Armide,

Et pardonnez, très chère, au fol émoi

D'un cœur si timide ;

Car je vous imagine

En petite marquise

Et m' accordant enfin votre joli corps :

Le bourgeois obèse du dessus dort.

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