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Page:NRF 7.djvu/733

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NOTES 727

laisser exploiter comme caution d'un directoire politique les anathèmes qu'il a précisément inspirés. On y parle souvent de " nuées " : en voilà une :

Toute équivoque dissipée sur ce point, nous verrons sans inquiétude cette tentative d'investissement de la pensée fran- çaise par une orthodoxie de secte qui morcelle notre passé, chicane avec nos traditions, j)lie nos chefs-d'œuvre aux condi- tions de sa propagande et prétend nous réduire à opter entre la ligne de ses " maîtres " et son index de suspects.

Si l'on a fini par trouver grotesque qu'on fît commencer la France en 1789, ce n'est point pour accepter qu'on la date de la renaissance. Et l'on ne nous convaincra pas davantage de répudier, dans notre patrimoine de gloire ce qui atteste, par des démarches alternées, la variété et la plénitude du génie national."

�� ��Dans La Phalange des poèmes de Verhaeren, de Vielé-GrifEn, de Spire et un éloge de Pierre Quillard par Merrill ; nous en extrayons ces lignes :

" Ne croyez pas que mon amitié m'incline à exagérer le mérite moral d'un homme dont la plupart ne connurent que les actes publics. Le monde est une vaste scène où les acteurs, ayant prononcé les paroles de leur rôle, disparaissent sans que nous nous inquiétions trop d'apprendre quel genre d'esprits ils furent. Tous ceux qui ont vécu dans l'intimité de Pierre Quillard savent combien il fut supérieur à tous les rôles qu'il se permit d'assu- mer. Il laissait aux autres les places en vue, préférant se tenir à l'écart, et ne s'avançait au premier rang qu'au moment du danger. C'est aux autres aussi qu'il abandonnait la gloire de recueillir les lauriers et l'avantage de profiter des dépouilles. "

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��Le premier numéro de La Revue de France et des Pays Françaisy

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