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354 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

poète ; il nous laisse la pierre dure, encore lourdement taillée, sur laquelle il eût pris élan, et dont la vue console d'abord notre regret, puis le redouble.

Henri Ghéon.

P. S. Nous possédons un nouveau " prince des poètes " en la personne de Paul Fort. Si nous nous sommes abstenus de voter, c'est par principe et parce que nous n'avons pas encore bien compris ce que ce titre signifie quand il ne confirme pas devant le public une situation dûment acquise, tant par l'âge que par le génie, devant l'élite des poètes, comme fut celle de Verlaine et de Mallarmé. Que s'il s'agit aujourd'hui d'un hommage, rendu par ses aînés et ses cadets au spontané chanteur des Ballades Françaises, non seulement pour son talent mais pour son dévouement à la cause du " haut lyrisme ", nous sommes heureux de nous y associer.

H. G

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