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��TU ES, ... . MON AME !

��TU ES

��— au jardin clos plein de parfums obscurs Dont s'éveille à tes yeux F inconsciente aurore^ Prosternant V ombre courbe aux impassibles murSy Horizon dénoué dont fut ceinte ta robe,

Nue !

Et sans frissonnante impudeur

Tu vas d^un pas dansant vers les fleurs

Cueillir F élan glorieux de la gerbe,

But du sillon qui luit de tes pieds frais dans V herbe.

Ah ! cueille,

Qu'il ny ait chose dont tu ne veuilles !

��O joie élémentaire !...

Offrande de ces yeux, de ce front renversé

A r éblouissement de ton baiser.

Soleil, bonté chaude, père !

�� �