Aller au contenu

Page:Nadar - Charles Baudelaire intime, 1911.djvu/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tographie, par un habile emploi, peut corriger, arranger, pour faire d’après moi quelque chose qu’on pût montrer. Je pense que vous partagerez ma manière de voir ; je me contente donc de vous remercier sincèrement de cet excès de bonté, me proposant, quoi qu’il en soit, d’aller vous voir dans quelques jours pour vous exprimer de vive voix ma gratitude de vos politesses pour moi dont j’apprécie à sa juste valeur, soyez-en sûr, la générosité.

Je suis, Monsieur Nadar, votre très humble et très dévoué serviteur.

C. Méryon.
20, rue Duperré.

Sous son masque d’imperméabilité en défi de tout émoi, la sensibilité de Baudelaire tressaillira à toutes les vibrations. Trop complet le clavier pour qu’y défaille une note : celle-ci première. De même que jamais en lui ne se démentit une âme délicate et fière,