Aller au contenu

Page:Nadar - Charles Baudelaire intime, 1911.djvu/105

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

une fois à notre excellent Troubat : « — Mon mari et moi, nous nous étions unis devant le bon Dieu bien avant de nous présenter devant son ministre. Baudelaire n’en ignorait rien, — et quand nous avons été promus aux honneurs de la régularisation officielle, le moindre propos eût pu nous faire beaucoup de tort. Sa discrétion fut plus que parfaite et je lui en garde une infinie gratitude, »

La dame avait raison : telle réserve est rarissime. La discrétion au fumoir prouve parfois plus qu’une action d’éclat en faveur d’un caractère.

Revenons à la correspondance.

I
Honfleur, 14 mai 1859.
Mon bon Nadar,
Je suis

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .