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Page:Nadar - Charles Baudelaire intime, 1911.djvu/126

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tures qu’il a courues avec son grand ballon, et aussi, je présume, pour faire partager au public anglais ses convictions relativement à un nouveau mécanisme qui doit être substitué au ballon.

vous savez que nous avions un peu causé de lectures et des chances que j’aurais pu trouver d’être écouté à Londres. Je vous en prie, gratifiez Nadar de tous les conseils et de toutes les indications dont vous m’auriez fait cadeau à moi-même ; en deux mots, tout ce que vous ferez pour M. Nadar, j’en mettrai le souvenir dans mon cœur. D’ailleurs vous le verrez et vous saurez l’apprécier vous-même.

Présentez mes amitiés à Legros, et n’oubliez pas de montrer à Nadar vos merveilleuses eaux-fortes. Je devine tout le plaisir qu’il en ressentira.

Veuillez agréer, cher Monsieur, l’assurance de mes meilleurs sentiments.

Charles Baudelaire.