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Page:Nadar - Charles Baudelaire intime, 1911.djvu/19

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n’est pas pour L’Avocat que nous savons par cœur, c’est en coup double pour la petite première et un « début » annoncé. Nous ne saurions, en effet, plus longtemps celer que, malgré notre âge d’innocence, nous avons été agréé à la Revue et Gazette des théâtres de Lireux pour rendre compte — s’entend quand il y a place de reste — des trois petits théâtres de la rive gauche. Panthéon, Luxembourg, ce « Bobino » des étudiants, et Saint-Marcel, cher aux tanneurs, rendez-vous de la mégisserie du quartier. — Et, modeste en notre gloire, nous nous acquittons de la tâche avec toute la scrupuleuse conscience, le sérieux du néophyte. Ne sommes-nous pas à l’heure de la romantique formule en mot d’ordre sacramentel : « L’Art est un sacerdoce ! »

C’est pourquoi sincèrement je souffre quand mon confrère et habituel voisin, par trop insuffisamment sacerdotal, n’est pas