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Page:Nadar - Charles Baudelaire intime, 1911.djvu/22

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fruits. Rien de gauche, nulle trace de ces dénonciations simiesques qui trahissent et poursuivent le sang de Cham jusqu’à l’épuisement des générations. — Enfin la voix est sympathique, bien timbrée, mais dans les notes graves inusitées chez les Dorine.

L’inaccoutumée personne se meut en toute résolution sur les planches comme si elle n’avait jamais fait qu’évoluer devant une lucarne de souffleur. Mais quel que soit l’évident, imperturbable vouloir d’entrer dans la « peau du rôle », comme prononcera Bignon pour le lexique des Coquelinières futures, le sérieux, le hautain de la physionomie et ce timbre en contralto se refusent net à l’emploi. — Mon siège de critique est tôt fait : il y en a là pour les trois débuts, et tout juste.

Je demande l’avis du confrère. Mais le confrère est pour l’heure moins que jamais à son « Sacerdoce » non plus qu’à la pièce