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Page:Nadar - Charles Baudelaire intime, 1911.djvu/64

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fable de la très belle Madame Feydeau n’a pu obtenir de lui la grâce du mari, sa bête noire, tout fin lettré qu’il reste.

Il écrira : « Feydeau n’a pas lâché une si belle occasion d’entendre parler et de parler de lui. »

Et ailleurs : « Je serais moins embarrassé pour dire à Hugo : — « Vous êtes une bête », qu’à Feydeau : — « Vous n’êtes pas toujours sublime ».

Donc, nous voici rentrant chez moi au boulevard, lorsque Baudelaire me pousse vivement vers la porte : il vient d’apercevoir l’ennemi…

Mais Feydeau, lui aussi, nous à vus et, plus prompt que notre demi-tour, il est sur nous…

Les quelques paroles insignifiantes d’accostage, Baudelaire déjà crispé…

Mais Feydeau :

— Cher Baudelaire, vous qui avez toutes les compétences en fait d’art, veuillez