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Page:Nadar - Quand j'étais photographe, 1900.djvu/197

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personnellement absorbé sur la poursuite de ces observations militaires que je m’acharnais encore et jusqu’au delà du bout à arracher de ceux qui me les refusaient, tiraillé par les devoirs et les préoccupations de jours et de nuits de mes ballons-poste, ma vie hors de chez moi, enfiévré, bourrelé, haletant, tombant enfin épuisé, — j’égarai jusqu’à la carte de ce galant homme qui s’était éclipsé aussitôt son service rendu…

Puissent ces lignes arriver vers lui, et que l’un de ses proches veuille bien révéler enfin à la reconnaissance nationale le nom du glorieux anonyme qui, comme dit si éloquemment notre cher Legouvé, « ravitailla du pain des âmes ceux dont les cœurs avaient faim et soif depuis tant de longs jours !!… »