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Page:Nadar - Quand j'étais photographe, 1900.djvu/269

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lyste positif de la mécanique animale, il a traduit par de véritables épures géométriques les mouvements de la locomotion. Parvenu à l’indéfini dans la division du temps désormais partagé en millièmes de seconde, jusqu’à dédaigner les inutiles exagérations de vitesse dont son gré dispose, il a surpris des mouvements que l’œil ne pouvait saisir[1]. Pendant que Mach de Vienne suit et inscrit la balistique de la balle de fusil, Marey démontre optiquement dans la chute des corps la loi d’uniformité de l’accélération, et il arrive même à avoir raison des phénomènes latents quand il surprend les mouvements dans les liquides et les gaz, etc., etc., etc. — Aux etc. pour le passé, ajoutons ici les etc. pour l’avenir, attendus de cet infatigable.

On a trop souvent regret à ne pas rencontrer chez les hommes hors ligne le caractère à la hauteur de l’Œuvre. Ici la simplicité, la facilité cordiale semblent bien d’accord avec la modestie, j’allais dire l’effacement du rôle par prédilection choisi : rôle apparemment moindre, premier rôle en réalité quand

  1. 3e Année, no 3 de Paris-Photographe. — Voir encore dans le numéro suivant le très intéressant compte rendu des résultats similaires obtenus par M. le vicomte Ponton d’Amécourt.