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Page:Nadaud - Chansons, 1870.djvu/17

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D’abord, ils jettent à tout vent
Leur esprit et leur patrimoine :
Puis en termes doux et léchés,
Au lecteur ils font des avances ;
On commence par les péchés,
On finit par les indulgences.


VIEILLE HISTOIRE.

Mes enfants, au coin du feu
Quand chacun de nous se presse,
Laissez-moi penser un peu
Au vieux temps de ma jeunesse ;
Laissez-moi rêver toujours
Au souvenir séculaire
Qui berça mes premiers jours....
— Vieille histoire, ma grand’mère.

Si vous saviez, mes enfants,
Comme alors nous étions belles,
Avec nos flots de rubans.
Avec nos fines dentelles !
C’était le temps des amours ;
Les hommes cherchaient à plaire ;
Les femmes plaisaient toujours....
— Vieille histoire, ma grand’mère.

Loin de nos salons, alors,
On laissait la politique ;