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NOTRS BIBLIOGRAPHIQUES


Chansons publiées dans le « Ménestrel ». — 1853-1870.

Le 1er février 1853, Nadaud fit un traité avec l’éditeur Heugel, de Paris. Il s’engageait à lui livrer une chanson par mois. Ainsi parurent chez cet éditeur, dans le « Ménestrel », de très nombreuses chansons. Il cessa le 28 juillet 1870. « Au moment de la guerre, écrit Nadaud dans ses Commentaires inédits, mon traité avec Heugel a été déchiré. Il avait été fait pour deux ans et prorogé pendant dix-huit ans par tacite reconduction « . — Les chansons qui eurent le plus de vogue furent donc publiées par cette maison, pour la plus grande partie du moins : les Deux Gendarmes, le Docteur Grégoire, la Garonne, le Nid abandonné, la Ronde enfantine des noms, Carcassonne, Vieille histoire. Ma Sœur, le Fou Guilleau, et beaucoup d’autres. La nomenclature comprendrait facilement 250 titres. — Toutes ces chansons furent ainsi publiées séparément avec accompagnement de piano, grand format et petit format.

Collection complète des chansons de Gustave Nadaud, publiée en 12 volumes, paroles et musique avec accompagnement de piano. — Paris, Heugel.

Cette collection est la réunion des œuvres publiées chez ce même éditeur, durant les dix-huit années antérieures à 1870.

Chansons légères de Gustave Nadaud. — Paris, Heugel.

Ce recueil comprend 30 chansons, paroles et musique avec accompagnem.ent de piano.

Le Docteur Vieuxtemps, opéra comique de Salon. — Paris, janvier 1854.

Cette œuvre fut donnée pour la première fois devant l’Empereur Napoléon III, en une fête splendide qu’avait organisée la princesse Mathilde.

Une Idylle. — Paris, L. Hachette et C’ « , i86r, in-12.

Le volume comprend environ 300 pages et cette première édition est de 4000 exemplaires.

C’est le récit charmant des mécomptes d’un jeune parisien et de son épouse qui, cédant à un amour sincère des choses de la campagne, croient pouvoir s’improviser fermiers. Ils ne tardent pzis à reconnaître que la ville a du bon et ils y retournent. Ce roman simple mais original est tantôt en prose, tantôt en vers. « Il faut lire cette Idylle, a écrit Jules Claretie. Elle est consolante. Les verselets que Nadaud y glisse, — tels des couplets dans un vaudeville, — sont alertes et spirituels. Ils forment comme le chœur soulignant le récit ».

Chansons publiées dans l’ « Illustration ». — 1862.

« Je fis en 1862 un traité avec le journal I’k Illustration », dit Nadaud dans ses Commentaires pour publier une chanson par mois avec un dessin de Gustave Doré n. — Avant cette date, et même à partir d’août 1849, diverses chansons avaient été publiées isolément dans l’a Illustration ».

Chansons de Gustave Nadaud, avec un portrait de l’auteur et une chanson autographe. — Paris, Henri Pion, un fort volume in-8°, 1865.

Il y eut au moins 8 éditions de ce recueil, avec diverses augmentations.

Chansons de salon. — Paris, Henri Pion, 1867, in-i8.

Recueil de 89 chansons publiées sans musique. — Ces productions de la première partie de la vie de l’auteur en comportent beaucoup de célèbres : la Valse des adieux, les Plaintes de Glycère, les Pêcheuses du Loiret, Ma Maison, etc.

Chansons populaires. — Paris, Henri Pion, 1867, in-i8.

Recueil de 86 chansons publiées sans musique — Ce sont encore des chansons de la première moitié de la carrière du chansonnier. Voici les plus connues : Je pêche à la ligne, le Docteur Grégoire, Bonhomme, Pandore ou les Deux Gendarmes, l’Histoire du Mendiant, le Fou Guilleau, Mon ami Bernique, Carcassonne, l’Aiguilleur, etc.

I. L’expression « complète » doit s’entendre d’une manière relative, car cette collection ne comprend pas certaines chansons éditées antérieurement par la maison L. Vieillot, devenue maison L. Labbé, — ni celles qui furent publiées pendant la guerre à Lyon, et ensuite chez Branders et CJ « et chez plusieurs autres éditeurs.