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tent une offense, le capitaine de ce navire les punira en appliquant la loi de son pays.

« Tous ces articles doivent être observés.

« Le 20e jour du 8e mois de la 2e année de Ghenna (1616). »

La restriction du commerce anglais reposait, paraît-il, sur la politique religieuse qui était la question prédominante du Japon à cette époque et que nous avons examinée dans un autre chapitre.

En août 1617, l’Advice arriva de Bentam. Un autre voyage à la cour suivit immédiatement après. Un essai fut renouvelé, de la part de Cocks, pour obtenir une extension de privilèges, but principal du voyage. Le droit de faire le commerce à Nagasaki fut autorisé puis fut ensuite retiré. Une réponse fut refusée à une lettre de James Ier, parce qu’elle était adressée au shogoun défunt Iéyasou et qu’il était de mauvais augure du Japon de répondre aux lettres de personnes décédées. Finalement le pauvre Cocks était, comme il dit, forcé de prendre les privilèges qu’il pouvait ou de ne rien prendre du tout[1].

On le voit, le commerce des Anglais au Japon n’était pas très favorable depuis la mort d’Iéyasou.

  1. Cependant, en dépit de cette restriction de Hirado et de Nagasaki, la position de la Compagnie de l’Inde Orientale au Japon était beaucoup meilleure que celle des Portugais, parce que la factorerie de Hirado conserva la liberté d’acheter et de vendre à qui et quand il lui plaisait et de faire le commerce de Hirado aux autres contrées de l’Asie orientale.