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Page:Nantel - À la hache, 1932.djvu/232

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ÉPILOGUE


Les tombes commencent à pousser, amont l’église, à Saint-Guillaume.

Le bedeau est heureux. Très souvent, il arrose les violettes du cimetière. Ou encore, lave le marbre de trois épitaphes.

Presque chaque semaine, Lucie, la ménagère, s’approche de la clôture de pieux. Elle roule son tablier. Sa vieille voix claironne :

— Mussieu Farnand ! V’là un autre compérage. Si le parrain d’là ville est assez gentil pour faire sonner les deux cloches. C’que not’ curé sera fier. Y pourra mettre un autre cinquante sous dans sa boîte à cigares. De c’train-là, les Enfants de Marie auront leur harmonium pour la Toussaint.

— C’est ben tant mieux, Lucie.

— Oui, mais y doit ane chandelle à Mame la Mairesse, la toujours jolie femme de Philias L’Épicier… A prêche d’example… Vous savez la nouvelle ?… Elle est encore à la veille de débouler…

Une grive et un poussin se disputent un ver