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Page:Nature, Addresses and Lectures.djvu/32

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semblent se succéder dans l'homme, et l'activité exclusive de l'un engendre l'activité exclusive de l'autre. Il y a quelque chose d'inamical dans l'un à l'autre, mais ils sont comme les périodes alternatives d'alimentation et de travail dans les animaux; chacun se prépare et sera certainement suivi par l'autre. C'est pourquoi la beauté qui, par rapport aux actions, comme nous l'avons vu vient non recherché, et vient parce qu'elle n'est pas désirée, reste pour l'appréhension et la poursuite de l'intellect; et puis, à son tour, du pouvoir actif. Rien meurt divin. Tout le bien est éternellement reproductif. La beauté de la nature se réforme dans l'esprit, non pour la contemplation stérile, mais pour la création nouvelle.

Tous les hommes sont dans une certaine mesure impressionnés par la face du monde. Certains hommes même pour ravir. Cet amour de la beauté est le goût. D'autres ont le même amour dans un tel excès, que, non contents d'admirer, ils cherchent à l'incarner sous de nouvelles formes. La création de la beauté est l'art.

La production d'une œuvre d'art jette une lumière sur le mystère de l'humanité. Une œuvre d'art est un résumé ou un exemple du monde. C'est le résultat ou l'expression de la nature, en miniature. Car si les œuvres de la nature sont innombrables et toutes différentes, le résultat ou l'expression de toutes est semblable et unique. La nature est une mer de formes radicalement semblables et même uniques. Une feuille, un rayon de soleil, un paysage,