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Page:Nau - Au seuil de l’espoir, 1897.djvu/35

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— Et sut-il seulement souffrir, en s’abreuvait
De consolations grossières et factices ?
Voici qu’une douceur atroce l’amollit
Aux rappels d’un plaisir honteux qui l’avilit,
— De Saturnales et d’idylles corruptrices !

Sont-ce les clairs reflets, âmes des joyaux pers
Recelés par les flots de lumière liquide
Qui, dans leur « va-et vient » désinvolte et languide,
Lui rapportent sa vie, éparse sur les mers
Et les continents où le mirage fulgure,
La parant de leur prismatique diaprure ?..
… Il trouve un acre charme à ses oublis pervers
Et se raille, pleureur à douleur « malléable »,
Victime intermittente aux tourments si dosés,
Prosaïque martyr à peine misérable !…



… Car même aux jours où tous espoirs semblaient brisés,
— Dégrisé des senteurs des bouquets délétères,
Errant dans les ronciers de trop réelles terres,