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Page:Nau - Au seuil de l’espoir, 1897.djvu/98

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Et plus claire, baignant dans la fête du ciel
L’éclat chaud de son toit de tuiles orangées, —
En le serein oubli des choses inchangées. —
Derrière les genêts du Cap « d’or et de miel »,
Les vakois exilés d’« une grâce endormie »,
Les durs « cactus boulets » dardant leurs piquants roux,
Les cachimans natifs et les élaïs Krous,
Celle où grandit la douce et la « distante » amie
Est un albe sourire en un demi-sommeil :



Son palmiste d’« alors » aux « langueurs si mourantes »
Eparpille toujours ses plumes transparentes
Sous l’écran des pics d’un vert blond dans le soleil