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Elles laissaient, dans leurs sillages de parfums
Plus grisants qu’un souffle de selves fleuries,
Les charmeuses, les pâ!es brunes,
Comme une fièvre d’amour au délire triste.
Cette belle fille qui < avait une peine
Qui s’en allait, muette, aux sentes les plus noires,
La seule qui fût rose et fauvement châtaine
Avait la grâce d’un jeune automne ou d’un beau soir.
Comme je n’étais qu’un tout petit, très timide,
Elle me souriait, apitoyée et soucieuse
Et ses yeux bleus m’ont fait aimer le ciel splendide,
Quand ils lisaient, peut-être, un avenir triste en mes yeux.
Ses beaux yeux 0 lacs d’élégiaque lumière
Tous mes rêves d’azur ondaient sous leurs cils bruns
Et c’est d’eux que j’appris, et pour la vie entière,
Le charme des reflets d’espérances défuntes.
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