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Page:Nau - Vers la fée Viviane, 1908.djvu/36

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Vers la Fée Viviane

… Délicieusement souriante et pensive,
Tu sais de noirs combats et des amours criants.
Tu sais, là-haut, bien haut, dans une étrange nue,
D’impossibles amours fabuleuses, les Vraies
… Et le regret âpre et furieux exténue
Ton cruel petit cœur où germent des cyprès.

Ces amours-là contiennent tout : l’essor des voiles
Sur l’Océan, — les pleurs vastes du ciel marin,
La flamme des volcans et l’automne serein,
Le parfum du nuage et l’âme des étoiles.