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Page:Naudé - Advis pour dresser une bibliotheque, 1627.djvu/128

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des vents qui soufflent de ce costé, lesquels estans chauds et secs de leur nature rendent l’air grandement temperé, fortifient les sens, subtilisent les humeurs, espurent les esprits, conservent nostre bonne disposition ; corrigent la mauvaise, et pour dire en un mot sont tres-sains et salubres : où au contraire ceux qui soufflent du costé de l’occident sont plus fascheux et nuisibles, et les meridionaux plus dangereux que tous les autres, parce qu’estans chauds et humides ils disposent toutes choses à pourriture, grossissent l’air, nourrissent les vers, engendrent la vermine, fomentent et entretiennent les maladies, et nous disposent à en recevoir de nouvelle ; aussi sont-ils