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Page:Naudé - Advis pour dresser une bibliotheque, 1627.djvu/132

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quand il luy plaira les discerner les uns d’avec les autres, et les trier et separer à sa fantaisie, sans labeur, sans peine et sans confusion. Ce que neantmoins il ne feroit jamais en fait de livres si on les vouloit ranger suivant le dessein de cent bufets que propose La Croix du Maine sur la fin de sa bibliotheque françoise, ou les caprices que Jules Camille expose en l’idée de son theatre, et beaucoup moins encore si on vouloit suivre la triple division que Jean Mabun tire de ces mots du psalmiste, (…), pour distribuer tous les livres en trois classes et chefs principaux, de la morale, des sciences, et de la devotion. Car tout ainsi que pour trop presser