Page:Naudé - Advis pour dresser une bibliotheque, 1627.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

le chevalier Bodlevi en ont fait si bonne provision, que le seul catalogue de chacune de leurs bibliotheques peut faire un juste volume.

Aussi faut-il confesser qu’il n’y a rien qui rende une bibliotheque plus recommandable que lors qu’un chacun y trouve ce qu’il cherche, ne l’ayant peu trouver ailleurs, estant necessaire de poser pour maxime, qu’il n’y a livre tant soit-il mauvais ou descrié qui ne soit recherché de quelqu’un avec le temps, parce que suivant le dire du poëte satyrique, (…).