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Page:Naudé - Advis pour dresser une bibliotheque, 1627.djvu/77

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rmy lesquels il s’en trouve souvent de si bien faicts et doctement composez, qu’il y a plus de profit et de contentement à les lire, que non pas beaucoup d’autres de ces rudes et pesantes masses indigestes et mal polies, au moins pour la plus-part ; le dire de Seneque estant tres-veritable, (…), ne pouvant estre appliqué à ces livres monstrueux et gigantins : comme en effet il est presque impossible que l’esprit demeure tousjours tendu à ces grands labeurs, et que le ramas et la grande confusion des choses que l’on veut dire n’estouffent la fantaisie et n’embroüillent