Page:Nelson - Déclaration et proclamation, paru dans l'Ami du peuple, de l'ordre et des lois, 20 février 1839.djvu/8

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marque si disgracieusement l’horrible carrière de sir John Colborne, le commandant en chef des forces, et celle de ses adhérents, nous devons, à notre défense personnelle et à une commune justice envers notre peuple ainsi qu’envers notre cause, leur infliger la retaliation dont ils ont placé devant nous le terrible exemple. Mais comme il existe actuellement beaucoup de personnes qui se repentent de leur conduite et du vandalisme de leurs associés, actes qui nous ont forcés à lever l’étendard de la guerre, et comme notre sens d’humanité, de justice et d’honneur, est jeté dans un moule différent de celui de nos oppresseurs, nous pouvons réconcilier à nos principes ou à la moralité de nos actions tous autres que ceux qui, dans le gouvernement anglais du Canada, ne peuvent distinguer l’âge dans lequel nous vivons pour exercer leurs sauvages passions.

Nous promettons en conséquence d’offrir sécurité et protection dans leurs personnes et leurs propriétés à tous ceux qui mettront bas les armes et cesseront de nous opprimer, promesse que notre caractère et les habitudes morales et paisibles bien connues de notre peuple garantissent suffisamment.

Nous ne déposerons point les armes, jusqu’à ce que nous ayons effectué et assuré l’objet de notre première proclamation.

Par ordre du gouvernement provisoire de l’État du Bas-Canada.

ROBERT NELSON,
commandant en chef.