plus justes, des épines de haies, qui, abjurant tout le vrai, tiennent la sensibilité pour la faiblesse et croient faire honneur à leur raison de l’avoir étouffée ; dont l’intelligence pauvre, appesantie, n’est frappée par rien de grand ; qu’on dirait trouver dans les sales voluptés, objet digne des bêtes, toutes les satisfactions ; néanmoins secrètement jaloux de la vertu qu’ils ne veulent plus de mode ;
Ces autres, penchés jusqu’à terre, abominables dans leurs aspirations, ne sachant que nier, contester et détruire, ébranler, arracher toutes les bornes plantées par leurs ancêtres ; qui, trop matériels pour croire à l’amitié, la relèguent dans les fables de l’ancienne chevalerie, êtres moins que vulgaires, enfants de Memphis et de Taphenès, onocentaures qui se font gloire de ce qui les couvre de honte et dont la maxime est : corrompu et corrompre ;
Tous ces extravagants chercheurs enfin, tous ces farouches scientifiques, voués à l’on ne sait quelles doctrines bizarres autant que dévergondées, doctes équilibristes qui, dans l’homme n’entendent voir que des combinaisons de la matière ?
Oh ! non, n’est pas né pour l’amitié qui n’en connaît le prix, qui n’en sait avoir les éléments.