Page:Nemo - L’Amitié, 1884.djvu/33

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Outragée, l’amitié est à jamais perdue. C’est le diamant, broyé sous le maladroit coup de marteau, dont demeurent presque invisibles les parcelles. Après, plus que le pardon et la bienveillance charitable.

L’amitié n’admet pas la maxime :

Vivre avec ses amis comme devant être ses ennemis, maxime fausse au premier chef ;

Non plus que cette autre :

Dieu me garde de mes amis, je me charge de mes ennemis, non moins fausse.

L’amitié n’est que confiante autant que sincère.