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Page:Nepos - Eutrope, 1865.djvu/395

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tributaires de Rome. Quant à la Gaule, il lui imposa un tribut annuel de quarante millions de sesterces ; puis, ayant attaqué les Germains au delà du Rhin, il les écrasa dans les plus sanglantes batailles. Au milieu de tant de succès, il n’éprouva que trois échecs : l’un, par lui-même, chez les Arvernes, et les deux autres, pendant son absence, en Germanie, où ses deux lieutenants, Titurius et Arunculeius, furent surpris et tués dans une embuscade.

15 Vers la même époque, l’an de Rome six cent quatre-vingt dix-sept, M. Licinius Crassus, collègue de Cn. Pompée le Grand dans son second consulat, fut envoyé contre les Parthes leur ayant livré bataille près de Carres, malgré les présages et les auspices, il fut vaincu par Suréna, général du roi Orode, puis tué avec son fils, jeune homme du plus brillant mérite. Les restes de l’armée furent sauvés par le questeur C. Cassius, qui, à force de courage, rétablit avec tant de supériorité les affaires si malheureusement perdues, qu’à son retour il défit les Perses dans de fréquents combats au delà de l’Euphrate.

16 A ces événements succéda bientôt une guerre civile,