avant les noces de Figaro ; qui donne à certaine
marquise un petit housard-domestique !
Figaro n’a plus trouvé sur la scene du monde
que des jockeys ; qui fait voir un présent de
la part d’un financier tout en louis ! au lieu
d’être en billets de la caisse d’escompte !…
À chaque pas, en un mot, le lecteur pourra se convaincre que Le Diable au corps et Figaro ne peuvent avoir rien de commun ; j’en préviens, au risque de donner peut-être une bien mauvaise idée de l’œuvre du docteur ; car, peut-on être comique, peut-on avoir de l’esprit si l’on ne se pique pas d’imiter le plaisant par excellence, l’incomparable bâtard de Marcelline et de Bartholo ! c’est ce qu’ont très-bien senti Messieurs les Éditeurs gallo-germains, quand ils ont inventé, leur titre de Catéchisme de Figaro : n’était-ce pas le vrai moyen de piquer la curiosité de toute la secte Figarienne ; de se procurer autant d’acheteurs du prétendu Catéchisme qu’il y a de zélés Figariens !
Mais à quoi bon tromper ainsi ! Malheur à l’ouvrage qui, pour se faire jour, a besoin d’un cachet étranger, je rends donc à celui-ci son véritable titre.
Je supprime aussi certain avis des Éditeurs