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LE DIABLE AU CORPS.

LA COMTESSE.

Il faut le déshonorer.

LA MARQUISE.

Voyons.

                  (Elle donne de grandes facilités, et se présente avec l’apparence de la meilleure volonté du monde. Ses appas sont bien capables de mettre en train l’homme le plus froid ; aussi le Vicomte, à leur approche, se sent-il un degré de consistance de plus. Aussi va-t-il à l’abordage avec confiance, laissant sortir de sa main trois à quatre pouces de son immense andouille, qui pénetre un peu.

LE VICOMTE, respirant.

Ah ! que vous avais-je dit ?

LA COMTESSE, observant de très-près.

Bravo, Vicomte ! Pousse, mon fils, pousse !

LE VICOMTE, recule un peu sa
main et donne encore quelques pouces, à mesure que
cela est entré.

Quand je vous assurais que je m’en tirerais à mon honneur.

LA COMTESSE, suivant toujours
des yeux l’opération, avec un intérêt infini.

Ôte, ôte ta main. Vicomte ; je me charge

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