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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/201

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LE DIABLE AU CORPS.

LA COMTESSE.

Ne te mets pas en souci : porte seulement ta main dans ces environs… tu verras…

PHILIPPINE.

Grand merci, Madame ! ce n’est pas sur moi que le sort a tombé… et puis l’âne me donnerait un coup de pied, peut-être ?

LA COMTESSE.

Poltronne ! crois-tu donc les grisons assez, incivils pour rudoyer qui cherche à leur faire plaisir ! Tiens, regarde !…

(Elle porte la main au

fourreau de l’âne, qui, chatouillé, donne aussitôt des

signes de sensibilité.)
LA MARQUISE.

Gare mon argent ! Ce n’est plus ici l’affaire de tantôt, Comtesse ?

PHILIPPINE.

Fi ! que cela est laid !

LA COMTESSE.

Pourquoi si laid. Mademoiselle ?

PHILIPPINE.

Voyez donc ces vilaines taches noires !

LA COMTESSE.

Quand cela est niché, qu’importe la couleur !

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