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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/214

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LE DIABLE AU CORPS.

LE TRÉFONCIER.

Oh ! non : nous avons de la discrétion : il attend à trois pieces d’ici… Je vais l’appeller ?…

LA MARQUISE.

Faites.

(Tandis que le Tréfoncier s’éloigne, elle se dépêche de donner un bon tour à ses cheveux, et de la grace à son fichu. Le Prélat reparaît, tenant par la main le jeune homme, qui salue avec assez de grace et d’usage.)

LE TRÉFONCIER, avec un rire malin.

Bravo : pas un moment de perdu.

(C’est qu’il
a remarqué le soin coquet qu’a pris la Marquise. — Il poursuit.)


Ainsi, Madame, j’ai l’avantage de vous présenter Mons Hector…

(Avec charge.)


Bien plus Hector que celui…

(Naturellement.)


Ma foi, qu’il acheve ; c’est à lui de se faire valoir.

LA MARQUISE, d’un ton sec.

Vous perdez, l’esprit, M. le Comte ! —

(À Hector.)


Qu’êtes-vous, mon ami ?

HECTOR.

Domestique-coiffeur, pour vous servir Ma dame.