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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/229

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LE DIABLE AU CORPS.

LE TRÉFONCIER.

Oh ! c’est de quoi je vous donne bien affirmativement ma parole.

LA MARQUISE, jouant.

Vous espérez donc d’emporter cela de chez moi, tout radieux, pour vous en faire honneur quelque part ?

LE TRÉFONCIER.

Je n’irai pas loin.

(D’un doigt il indique la croupe d’Hector.)
LA MARQUISE, lâchant prise.

Fi, le cochon !

LE TRÉFONCIER.

Comment ? Fi ! vous me la donnez bonne ! Chacun n’a-t-il pas ses caprices ?

                  (Dans ce moment l’office d’Hector tend à son plein effet. La Marquise haletante, embrasée, s’agite, se tord. Aux mouvemens d’Hector, il est aisé de reconnaître qu’il prend lui-même grande part au plaisir que donne son badinage. Il suit avec adresse les bonds convulsifs de la Marquise, et redouble d’activité.)

LA MARQUISE, avec délire,
donnant, à chaque exclamation, une secousse.

Ha !… ha !… ha !… Mille fois mieux encore… Tiens :

(Une secousse.)