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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/267

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LE DIABLE AU CORPS.


teur, me l’a recommandé, et m’assure que c’est un fort bon sujet, qui coiffe à merveilles.

PHILIPPINE, observant.

Il est aussi fort aimable… M. Morguin nous le présenta solemnellement à souper. Comment donc ! Ce nouveau venu se conduisit et parla comme un homme de qualité !

LA MARQUISE.

Ah ! je connais nombre de nos petits débutans, qui n’ont pas, à beaucoup près, autant de savoir-vivre.

PHILIPPINE, observant.

Cela est d’autant plus étonnant, que ce M. Belamour… n’est pas grand’chose par lui-même.

LA MARQUISE.

Que voulez-vous dire ?

PHILIPPINE.

Eh ! mon Dieu !… on sait ce qu’on sait : il vient de Dijon, n’est-ce pas ? du moins il y a été élevé ?

LA MARQUISE.

Je ne m’en suis pas informée.

PHILIPPINE.

Oh bien, il a été garçon-perruquier dans ce pays-là.

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