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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/354

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LE DIABLE AU CORPS.

LE SUISSE.

Il est pon.

(Il fait demi-tour à droite et s’en va.)





La Comtesse, après avoir donné quelques baisers libertins à son amie, et lui avoir caressé la gorge, s’apperçoit enfin, à l’état des cheveux et au désordre du cabinet de toilette, qu’on était après se faire coiffer.

LA COMTESSE.

Eh bien, ma chere, que je ne dérange rien !

(Elle cherche des yeux le coiffeur.)


T’a-t-on fait faux-bond à mon arrivée ?

LA MARQUISE.

Non : le coiffeur est à moi… Là-dedans je pense.

LA COMTESSE.

Rappelle-le donc bien vîte. — Mon ami ? Monsieur ?… Ah ! je ne voyais pas cette sonnette…

(Elle y court.)
LA MARQUISE, la prévenant.

Ne te donnes pas la peine, ma chere.

(Elle sonne : Belamour paraît.)