Aller au contenu

Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/513

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
196
LE DIABLE AU CORPS.

NICOLE.

Assurément, Madame. Nous ne l’avons que trop bien vu…

LA MARQUISE.

Vu !

BELAMOUR.

Tous deux : elle sur-tout.

NICOLE.

Il y a mieux. C’est que j’ai surpris, touché, étouffé l’oiseau dans le nid.

LA MARQUISE.

C’était bien la peine alors ! Il fallait, malheureux, ne point me laisser seule avec ce pénaillon.

BELAMOUR.

Mais, Madame, dans l’état où vous étiez !… pouvions-nous imaginer…

NICOLE.

D’ailleurs, assiste-t-on à une confession ! Vous étiez condamnée…

LA MARQUISE.

Eh, foutre[1] ! est-on près de mourir quand on est encore capable de sentir ce que j’éprouvais alors !

  1. À cette énergie on reconnaît que Madame se portait pour lors absolument bien.